La Magie du rangement de Marie Kondo est un livre pour désencombrer sa maison et gagner de la place. Mon avis sur la méthode Konmari et ses astuces pratiques de tri et rangement.
J’ai d’abord entendu parlé de *La Magie du rangement de Marie Kondo lors d’un sujet de feu Le Supplément sur Canal. Ils montraient l’emballement surprenant autour de ce livre. Aujourd’hui, il est carrément entré dans la culture populaire puisqu’on y fait référence dans des séries comme Girls ou le revival de Gilmore Girls.
Toutefois, ce phénomène ne m’a pas du tout attirée. J’avais déjà lu *Simplifiez votre vie en 7 jours d’Erin Rooney Doland (présent dans mes ressources) et je ne ressentais pas le besoin d’une nouvelle méthode de rangement.
A la suite de plusieurs demandes de lectrices et après avoir lu des avis très variés à son sujet, ce livre a piqué ma curiosité. Je l’ai donc lu il y a quelques mois, après que tout le monde en ait déjà parlé.
Si vous êtes passé à côté du phénomène, La Magie du rangement de Marie Kondo est une méthode pour désencombrer sa maison efficacement. Aussi appelée la méthode Konmari, elle a été vendue à plus de deux millions d’exemplaires dans le monde. Oui, un livre sur le rangement peut devenir un best-seller.
Avec le recul, mon avis sur La Magie du rangement reste mitigé. Il vacille entre le très bon et le complètement What The F**k ! Pourtant, je ne saurais dire à quel point j’essaie de garder un esprit ouvert avec tout ce que je lis qui s’éloigne de mes propres croyances.
Je vais donc passer en revue mes arguments positifs et négatifs à propos de ce livre.
Que vaut la méthode Konmari pour ranger sa maison ? Découvrez une revue exhaustive ! Share on X
La Magie du rangement de Marie Kondo : Mon avis sur la méthode Konmari
Le positif dans la méthode Konmari
Il y a différentes choses que j’ai aimé dans ce livre. Je trouve qu’il est truffé de bonnes astuces et de remarques très pertinentes.
Par exemple, j’aime la vision de Marie Kondo. D’emblée, elle assure que le rangement est un outil et non une destination. Recevant régulièrement des e-mails de personnes dépassées par l’organisation de leur maison, ce rappel me semble très salutaire.
Désencombrer sa maison n’est pas une fin en soi. Ce n’est pas un objectif à atteindre mais, un moyen d’atteindre d’autres objectifs.
Pour moi, c’est faire – littéralement – de la place à de nouvelles choses, de nouvelles expériences. C’est offrir de l’espace à mon esprit pour libérer ma pensée et ma créativité.
D’après Marie Kondo, ranger c’est aussi mettre de l’ordre dans son passé. C’est pourquoi on peut avoir envie de s’y mettre lors de grands changements. J’ai commencé à m’y intéresser à la fin de mes études. En somme, c’est mettre de l’ordre pour commencer une nouvelle vie.
J’ai apprécié plusieurs astuces conseillées. J’en connaissais déjà quelques-unes ou je les appliquais sans m’en rendre compte mais, les lire permet de mettre de la forme dans sa propre méthode :
- Trier et jeter avant de ranger. Ça semble logique pourtant, ça peut être décisif pour les personnes qui ne sauraient pas par où commencer ou qui procrastinent en voyant l’ampleur de la tâche.
- Effectuer le tri seul. Certaines personnes auront besoin d’être accompagnées pour se motiver. Néanmoins, être seul permet de ne pas brouiller son jugement avec l’opinion de quelqu’un d’autre.
- Ne pas forcer les autres à accepter ce dont on ne veut plus. Je trouvais ridicule de jeter pour jeter. Or, la nuance réside dans le fait de forcer autrui. C’est une chose de donner ses vêtements parce qu’on n’en veut plus et une autre de demander à quelqu’un de les prendre parce qu’on n’est pas sûr de son choix.
C’est une affaire de jugement. C’est pourquoi trier est aussi difficile. Exercer son jugement peut effrayer, d’où la procrastination.
Pourtant, faire le tri chez soi permet de s’entrainer à prendre des décisions. En fin de compte, ces choix ne sont pas si compliqués, à l’exception des souvenirs. Le plus souvent, on ne pense même plus aux choses que l’on a jetées.
Plus on s’entraine à décider, plus on devient sûr de ses choix et plus on gagne en assurance. Je crois que c’est l’un des points mis en valeur par ce livre qui explique son succès fulgurant. Désencombrer permet de prendre confiance en soi.
Outre l’exercice du jugement, la méthode Konmari pose clairement le tri comme moyen d’atteindre l’image de soi désirée.
Ainsi, on visualise qui on veut être puis, trier dans sa maison et ses affaires devient un moyen d’y parvenir. On y arrive, du moins on y chemine, puisque l’on a pris confiance en soi en ayant réussi à se mettre à l’action et à prendre des décisions difficiles.
Quand j’ai du mal à jeter un vêtement, je me demande si un de mes modèles comme Olivia Pope ou une de mes inspirations mode telle que Zooey Deschanel pourrait le porter.
Dès lors qu’on porte des vêtements ou un style qui correspond à l’image que l’on veut avoir de soi, on se sent devenir cette personne et on a plus confiance en soi.
Par conséquent, la méthode Konmari est une méthode de rangement mais aussi, de développement personnel.
Marie Kondo propose aussi d’autres astuces beaucoup plus pratiques. Je suis contente de voir l’importance qu’elle donne aux boites par exemple. C’est mon moyen préféré de ranger efficacement et pour pas cher à peu près n’importe quoi !
La partie sur les techniques de pliage est très utile. Ayant des étagères, je ne l’ai utilisée que pour mes chaussettes / collants et j’avoue être ravie du résultat. Après avoir vu la technique en vidéo, je me suis rendue compte que je ne le faisais pas convenablement. Tant pis. Avant, ma boite était pleine et désordonnée. Aujourd’hui, ça me fait plaisir de l’ouvrir !
En revanche, plusieurs éléments m’ont troublée. Voici ce que j’ai trouvé de moins bon dans la méthode Konmari.
Le négatif dans la méthode Konmari
D’après Marie Kondo, le tri n’est à faire qu’une seule fois. Le reste n’est que de la remise en place. Je ne suis pas d’accord avec cette idée qui me semble très peu réaliste.
Je vis seule, je suis devenue plutôt ordonnée et j’achète assez peu de choses. Or, j’ai régulièrement besoin ou envie de faire de gros tri. Certes, ils sont de moins en moins longs mais, tout de même.
Ça me paraît utopiste de croire qu’une fois qu’on a décidé de la place de quelque chose, l’ordre deviendra plus accessible. Une maison est un espace de vie : on amène de nouvelles choses, on en jette, on accumule, on casse, on abime, de nouvelles personnes viennent, d’autres s’en vont. Ça ne s’arrête jamais, c’est le principe même de la vie !
Comment tendre à de la permanence dans un lieu qui est fait pour évoluer ? Plus il y a de personnes partageant un espace, notamment avec des enfants, plus ça me paraît impossible.
Je trouve qu’un grand tri est utile au moins une fois par an. Je vise un peu plus mais, ça demande du temps et de l’énergie. Dans tous les cas, une seule fois, pour toujours, c’est illusoire.
L’ordre conseillé pour ranger sa maison n’est pas non plus des meilleurs à mon goût. C’est purement personnel mais, je trouve qu’il est plus efficace de commencer par des tâches simples et courtes.
Or, elle préconise de commencer par les vêtements. Pour moi, c’est ce qu’il y a de plus long ! Il faut vérifier leur état, peut-être en essayer, se décider en dépit de souvenirs et c’est la catégorie par excellence du « on ne sait jamais ! ».
J’ai pris pour habitude de commencer par le bureau grâce à la méthode Getting Things Done. S’il faut viser encore plus facile, autant commencer par les médicaments et la nourriture : il suffit de regarder la date de péremption. Rien de plus simple !
La méthode Konmari recommande de ne garder que ce qu’on aime, ce qui crée « l’étincelle du bonheur ». C’est une très jolie idée et le principe est pertinent. Cependant, dans la pratique, c’est loin d’être aussi simple. Tous les objets d’une maison ne rendent pas nécessairement heureux ! D’autant que Marie Kondo est pour le moins extrême.
Par exemple : elle arrache les pages des livres qui lui plaisent et jette le bouquin. J’ai mis des années avant de m’autoriser à écrire ou à souligner au crayon à papier un passage. Autant vous dire qu’arracher une page d’un livre relève du sacrilège à mes yeux !
De même, elle jette tous ses papiers administratifs. Je veux bien passer à la numérisation, sauvegarder ses documents sur le cloud etc. mais, comme solution de sécurité en cas de problème. Chaque pays a une législation différente : en France, les originaux sont régulièrement demandés. Contrairement à Marie Kondo, ne jetez pas vos fiches de paie !
L’auteure est vraiment radicale, ce qui rend sa méthode souvent difficile à appliquer. Elle conseille de jeter les photos de paysages qu’elle trouve inutiles – ça fera plaisir à nos amis photographes. Ses anecdotes sont même hallucinantes.
Elle va jusqu’à refuser les cadeaux dont elle ne voit pas l’utilité. Honnêtement, il en faut du cran et de la personnalité ! Si on ne veut pas offenser, être perçu comme quelqu’un de froid et finir par ne plus en recevoir, mieux vaut éviter d’aller jusque-là !
Enfin, mon plus grand désaccord avec la méthode Konmari est la personnification des objets. Je l’avais lu dans bon nombre de revues du livre, je m’y étais préparée et pourtant, ça reste très déconcertant.
Je suis absolument pour la gratitude de tout ce qui nous entoure au quotidien. Je trouve aussi important de se rappeler de prendre soin de ses objets et de ne pas tomber dans une attitude consumériste. Néanmoins, les traiter comme des êtres vivants et leur parler me paraît compliqué !
C’est peut-être culturel mais, dire bonjour à ma maison, laisser mes chaussettes se reposer, ce n’est pas pour moi. D’ailleurs, j’ai l’impression que ça crée un lien affectif contraire au détachement prôné lors de la phase de tri. Si ça fait plaisir à Marie Kondo, pas de problème mais, pour moi, cela marque les limites de cette méthode.
Par conséquent, je garde un avis perplexe sur La Magie du rangement. Les astuces sont pour la plupart efficaces. Cependant, la personnalité de l’auteure rend la lecture pour le moins étrange.
D’un côté, elle a le mérite d’être complètement authentique. C’est courageux et tout à son honneur. De l’autre, elle affiche une attitude radicale et étonnante. Poussée par son obsession, elle a été parfois marginalisée et on ressent la solitude de son parcours. Néanmoins, son honnêteté la rend plutôt attachante.
Malgré quelques promesses abusives, si on prend du recul, cette lecture censée n’être que pratique, devient très drôle !
Avez-vous lu La Magie du rangement de Marie Kondo ? Utilisez-vous la méthode Konmari ? Que pensez-vous des méthodes de rangement ?
Pour aller plus loin
*La Magie du rangement de Marie Kondo
*Simplifiez votre vie en 7 jours d’Erin Rooney Doland
Je te trouve un peu dure. Je crois qu’il faut prendre du recul car l’auteure n’a pas la même culture que nous. Quand elle dit « en une fois » ça ne veut pas dire en une journée faire toute sa maison. Ça veut dire trier chaque catégorie d’un coup. Et c’est plutôt pas mal. Car en s’étalant dans le temps on perd sa motivation. Surtout quand on a pas de méthode (comme moi ) Quant aux objets, elle les remercie aussi lorsqu’elle s’en débarrasse « merci d’avoir tenu mes pieds au chaud tous ces hivers, belle fin de vie petite paire de bottes et adieu ! ». Bon ça doit faire bizarre c’est vrai mais après tout, pourquoi pas ? Les japonais ont un autre rapport aux choses inanimés. Dans notre culture on perd la notion de la chance qu’on a d’avoir tout à disposition et on oublie que plus de la moitié de l’humanité n’a malheureusement pas cette chance ! Sur YouTube on trouve des vidéos d’une émission américaine où on la voit intervenir chez les gens. Essaie de regarder un ou deux épisodes c’est vraiment intéressant ! Ce que j’aime surtout c’est sa douceur. Les familles qui font appel à elles n’ont pas l’air « bousculées » comme dans certaines autres émissions sur le rangement. Merci pour ton blog et bonne continuation :)
Merci d’avoir partagé ton expérience ! Je suis d’accord avec la prise de recul, c’est d’ailleurs ma conclusion ! Je suis davantage pour la gratitude « pensée » que pour une interaction directe avec les objets. Certes, c’est sans doute culturel, c’est pourquoi je dis seulement – qu’en ce qui me concerne – je ne pourrais pas le faire. Je n’ai pas vu ces vidéos mais, ça doit être très instructif de la voir en action ! Merci de l’avoir signalé !
Bonjour,
Je suis assez d’accord avec vous pour plusieurs choses, mais j’en suis quand même à me dire que cette méthode est vraiment géniale. Bien sûr je l’avoue je l’adapte… Je ne parle pas à mes objets (j’avoue que j’ai tiqué lol). Pour ce qui est du radical c’est vrai, mais je pense que parfois c’est nécessaire… Par contre pour les objets pour lesquels on épprouve de la joie, je pense que oui elle va un peu loin mais je pense que c’est surtout dans le sens où on aime s’en servir par exemple ou qu’on ne peut s’en passer…
En tout cas, même si elle est un peu bizarre (je trouve aussi lol), j’adhère à sa méthode, et j’ai commencé par les vêtements, prochaine étape ce sera les livres, je suis ce chemin parce que ça me semble pertinent, et par contre je fais plusieurs catégories, pas de sous catégories…
Enfin voilà, dans l’ensemble pour moi c’est la clé, après pour la pérénnisation, je pense que c’est tout à fait possible, simplement il faut ensuite veiller à ne pas acheter si l’objet ne nous est pas utile. Je n’en suis pas aussi loin dans la lecture mais pour le fait de refuser des cadeaux, ça c’est clair que c’est pas terrible, mais elle reste fidèle à elle-même. J’ai une phrase qui me permets de ne pas m’écarter de ce que je ressens : « je ne suis pas responsable de la susceptibilité des autres »… :)
Je vais aller voir ses vidéos sur Youtube comme il a été dit plus haut :) merci !
Bonne journée !
Cette phrase que tu rappelles est effectivement intéressante. Elle nous permet de nous interroger : est-ce vraiment de la susceptibilité ? Est-ce qu’on n’est réellement pas responsable de la réaction de l’autre ? Pour le coup, on m’a déjà refusé un cadeau et ça m’a fait beaucoup de peine. Je ne sais pas si la « responsabilité » est le bon terme car j’ai envie de répondre que si, même si je comprends que les réactions d’autrui sont leur propre affaire. C’est peut-être plus une question de maitrise que de responsabilité ? A méditer !
ah peut-être. J’avais lu cette phrase dans le livre de Raphaelle Giordano, « Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une » (livre que je conseille uniquement à titre de guide mais pas pour lire un roman lol). Et j’avoue qu’elle reste ancrée. Pour moi ça veut dire qu’il ne faut pas forcément accepter un cadeau juste pour ne pas blesser (bon moi j’avoue je ne refuse aucun cadeau, et je lui trouve une place dans ma vie coute que coute), mais j’utilise cette état d’esprit pour beaucoup d’autres choses…. Dire les choses comme je les ressens par exemples.
Je pense que la méthode Konmari permet non seulement le rangement de sa maison, mais aussi dans son esprit :)
Je me souviens qu’elle m’avait aussi fait tiltée quand j’ai lu le livre. Dans l’esprit de Raphaëlle Giordano et le tien, je suis sûre qu’il ne s’agit pas d’une manière de se dédouaner de ses responsabilités. Avec l’exemple de Marie Kondo, on risque de passer de l’autre côté quand on est aussi radical qu’elle. C’est une question d’équilibre entre ne pas subir les réactions des autres sans pour autant les blesser consciencieusement.
Après, je suis d’accord, parfois il faut une révolution pour prendre en charge sa vie et c’est extrêmement apaisant de commencer par le rangement !
Je confirme :-) je n’en suis qu’aux vêtements, j’ai bientôt fini et ça nous fait un bien fou :-)
Il y a du bon dans sa méthode :-) mais comme on se l’a dit je pense qu’il faut l’adapter :-)
;)
Je viens de passer le passage sur les livres… je suis quand même outrée de ce qu’elle a fait… lol arracher les pages d’un livre relève su sacrilège pour moi…. et virer les livres qu’on n’a pas encore lu euuuh… je compte bien les lire les miens !! Lol, mais bon…. moi je déchire pas les pages et je ne jettes pas mes livres non plus, au pire je les donnerais…. mais les jeter…. c’est vrai que ce mot revient souvent, mais après libre à nous de faire autrement. J’ai rigolé pour les factures lol !! perso je les garde car si un jour on se fait cambrioler, c’est tout de même mieux d’avoir ces documents pour les assurances. Vider oui, mais rester prévoyant un minimum… par contre je vais garder son idée de mettre les documents qu’on doit garder mais qu’on se sert pas, dans un endroit bien précis. Genre impôts, fiche de paie, etc etc… il y a du bon, mais les livres j’avoue que ça ma hérissé le poil lool
J’ai eu la même réaction, c’est pourquoi j’ai essayé de donner un avis en mettant en perspective ses conseils pour trouver une méthode un peu plus équilibrée. A chacun d’adapter en fonction de ses valeurs. Concernant les documents, effectivement, c’est délicat, d’autant que nous avons des lois différentes dans chaque pays. En gros : toujours prendre de la distance et chercher ce qui peut nous être utile !
Oui voilà :-) je la trouve bizarre quand même…. Elle doit se sentir seule pour parler à ses objets lol… J’en suis au passage où elle raconte ce qu’elle fait en rentrant chez elle ! Mdr
Sa solitude m’a frappée aussi : quand elle raconte son enfance obsédée par le rangement malgré le jugement de ses proches, ça m’a fait de la peine. Le fait même de pousser le rangement à l’extrême jusqu’à dénuer sa maison de « preuves de vie » (quand tout n’est pas parfait) révèle une certaine solitude. Je me demande si elle a un point de vue différent maintenant qu’elle a des enfants !
A la lire je n’aurais pas cru qu’elle ait des enfants, je suis bien curieuse de savoir si elle arrive à gérer ce fameux rangement :-) en termes de rangement je vais vraiment suivre ses conseils !! Il est clair que dans son enfance elle a dû se sentir très seule….
Elle les a eu après la parution du livre, c’est pourquoi je me demande si elle n’a pas apporté un peu d’eau dans son vin depuis ^^
Ah effectivement ! Hihihi jme demande comment elle fait aujourd’hui. Ça serait bien qu’elle publie un livre « le rangement avec des enfants » lol !
Ca ne m’étonnerait pas que ça paraisse un de ces jours !
Je prends de suite !!! Lol ! J’ai lu la fin elle est quand même un peu zinzin je trouve…. Mais bon, c’est une approche comme une autre…. J’adapte et j’admets que le tri par catégorie c’est très efficace ! C’est encore le bazar partout mais depuis qu’on a fait les vêtements, c’est à jour et tout est toujours rangé. A voir le reste :-)
Bon courage ;)
Merci :-) ça suit son cours hihi
Je suis très mitigée sur le livre mais plus pour le côté très égocentrique que l’auteure (qui transparait dans le livre, je ne sais pas comment elle est dans la vraie vie). Il y a aussi des choses que je n’adopte pas, surtout le pliage vertical parce que vivant dans un appartement Londonien, je ne vais pas gâcher de précieux m2 avec des commodes alors que j’ai des penderies à disposition.
Concernant le fait qu’elle parle aux objets, je trouve certains commentaires vraiment durs en la traitant limite de cas clinique. Il faut vraiment recentrer les choses, tu disais que c’est culturel, pour être plus précise : c’est religieux. La majeure partie des japonais sont shintoïstes et voient leurs dieux dans le quotidien. Là où en Europe on pense qu’elle n’a pas la lumière à tous les étages, elle respecte simplement une religion et un respect des choses qui n’est pas connu chez nous. Quant au fait de saluer sa maison, c’est quelque chose de très très commun au Japon, souvent en rentrant à la maison les gens disent ただいま (Tadaima = I’m home), ce n’est pas vraiment pour saluer la maison à proprement parlé mais pour indiquer et encrer son retour (ce à quoi normalement, si qqn est à la maison, il répondra おかえり (Okaeri = welcome home). Il s’agit plus d’une habitude que d’une réelle « communication » avec la maison.
C’est d’ailleurs pareil pour les papiers, lorsque ce livre a été rédigé, Kondo ne pensait pas le vendre dans le monde entier et parle donc de ce qui s’applique dans son pays (si elle devait faire une exception pour chaque pays il lui faudrait 200 pages de plus rien que pour ça…) il faut vraiment garder en tête que si des choses ne sont pas claires à ce niveau là, le soucis vient des traducteurs et éditeurs chez nous, et non du livre d’origine.
Merci pour cet éclairage sur le shintoïsme ! Je ne connaissais pas du tout !
Sa série sur Netflix met, je trouve, les choses en perspective. En la voyant, sa salutation à la maison n’est pas si étrange, au contraire. C’est même un moment plutôt spirituel et humble. Je ne sais pas si elle a mis de l’eau dans son vin depuis que sa méthode est devenue un phénomène mondial ou si c’est juste une impression par l’écrit (ou peut-être par choix éditorial). En tout cas, je la trouve beaucoup moins radicale depuis que je l’ai vue à l’oeuvre. Je l’ai même trouvée hyper adorable à chaque fois !