Comment atteindre ses objectifs personnels à travers une étude de cas : j’explique comment je suis parvenue à rester motivée pour regarder les 100 meilleurs films de tous les temps en un an.
J’écris régulièrement sur les objectifs : comment en fixer avec le Miracle Morning ou les atteindre grâce à la loi de l’attraction. Aujourd’hui, j’aimerais illustrer comment atteindre ses objectifs à travers l’étude de mon cas personnel.
Si vous êtes abonné à mes courriers, vous avez pu suivre durant toute l’année 2017, l’évolution de mon défi : regarder le top 100 de la liste AFI. Je faisais également des points sur le site lors de mes comptes-rendus de saison. Toutefois, il me semble utile de raconter mon expérience avec plus de recul.
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Comment atteindre ses objectifs personnels
Fixer son objectif
J’ai choisi cet objectif en lisant un roman il y a quelques années. Je n’en ai aucun souvenir, si ce n’est que l’héroïne regardait les meilleurs films de tous les temps d’après la liste AFI. Amatrice de ce type de classements, je l’ai inscrit dans ma bucket-list, sans jamais m’y mettre.
En préparant le challenge Projette ton 2017 pour mes abonné-e-s, je m’en suis servie comme exemple. Or, je me suis rendue compte que rien ne s’opposait à ce que je le suive vraiment. Peu avant le Nouvel An, j’ai donc décidé d’atteindre cet objectif.
Il fallait néanmoins que je l’améliore.
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Améliorer son objectif
Poser des limites
Pour regarder 100 films, il fallait compter 100 jours minimum, mais cela m’a semblé trop risqué. Le rythme quotidien est trop intense. Il y aurait forcément eu des jours où je n’aurais pas eu le temps ni l’envie.
J’ai donc étendu la durée à un an. Le rythme hebdomadaire revenait à deux films par semaine + deux semaines de secours. C’était déjà plus raisonnable, d’autant que je ne pouvais pas compter sur le mois d’août.
Préparer ses outils et ses ressources
Je n’avais pas vraiment réfléchi à l’accès aux films. Pourtant, de nombreux datent d’avant 1950. Même s’ils sont tombés dans le domaine public, ce n’était pas sûr qu’ils soient disponibles.
J’ai sans doute eu de la chance. Tous les vieux films étaient sur Youtube ou sur Dailymotion, même celui de 1916 ! Plusieurs sont aussi passés à la TV et j’adaptais ainsi ma programmation. En cas de difficulté, j’aurais tout de même pu trouver une solution entre les bibliothèques et les revendeurs.
Vérifier son objectif avec la méthode SMART
Mon objectif répondait aux critères de la méthode SMART.
- Spécifique : regarder le top 100 des meilleurs films selon l’AFI
- Mesurable : 100 films soit deux par semaine
- Atteignable : accès aux films possible
- Réaliste : suffisamment de marge pour me rattraper en cas de retard
- Temporel : en un an
Si la méthode SMART s’applique bien à cet objectif, c’est surtout parce qu’il est simple. Malgré tout, je trouve qu’elle est insuffisante pour des défis plus difficiles tels qu’arrêter de fumer ou se mettre au sport.
Quand il s’agit d’opérer un changement important, qui touche à son mode de vie, à sa personnalité ou éventuellement à une addiction, j’aime prendre en compte les émotions que l’on souhaite ressentir.
Il est aussi important de se rappeler ses raisons d’agir, son pourquoi voire, sa récompense. C’est pourquoi je préfère parler de méthode SMARTER.
En ce qui me concerne, mes motivations étaient la curiosité, l’envie de développer ma culture générale et d’accroitre mon horizon.
Les objectifs qui touchent à l’amusement et qui naissent d’une volonté personnelle sont plus faciles à atteindre. La motivation est interne et elle se heurte à moins de contraintes.
Rester motivé-e pour atteindre son objectif
Mon but était de regarder chaque film jusqu’à la fin, en évitant de décrocher un maximum. Si je les ai tous vu en entier, je n’ai pas été capable de toujours rester concentrée. Certains films ne m’ont absolument pas intéressée !
Aussi, j’ai voulu privilégier la VO, à moins de ne pas être seule. Il m’a été impossible de trouver certains sous-titres et je crains que ça n’ait contribué à me faire décrocher.
Ce n’est pas tant à cause du manque de compréhension mais, la lecture retient l’attention. Alors, je ne vais pas cacher que j’ai parfois passé la moitié du film sur mon téléphone en écoutant d’une seule oreille.
S’adapter au fur et à mesure
J’optais pour chaque film au fur et à mesure. Le choix était facile lorsque certains étaient diffusés à la TV. Sinon, j’avoue avoir souvent opté pour les plus courts, histoire de m’en débarrasser plus vite.
Il m’est arrivé d’enchainer les deux films le dimanche soir pour rester dans le rythme. Entre les contraintes d’emploi du temps et le manque d’envie parfois, ça n’a pas toujours été évident. Cependant, j’ai réussi à tenir le coup !
J’ai privilégié les films jamais vus avant ceux que je connaissais déjà. Je devenais ainsi libre de renoncer à partir du moment où je les avais tous vus au moins une fois.
J’ai essayé de suivre des thématiques selon les mois qui s’y prêtaient : romances en février, thrillers en octobre, feel-good en décembre. J’alternais entre ceux qui me faisaient envie et les autres pour ne pas finir avec des films qui ne me plaisaient pas. J’ai également évité de rapprocher les mêmes genres et les mêmes sujets.
Supprimer le nuisible
Je ne sais pas pourquoi mais, je notais mon avis sur un carnet au fil des semaines. Or, c’est vite devenu un obstacle. A tel point que j’ai failli complètement renoncer au défi à cause de ça.
Du coup, en voyant ma motivation s’étioler, j’ai choisi de supprimer cette barrière. Ça a été efficace puisque je me suis sentie moins contrainte.
Après avoir terminé les films jamais vus, j’ai enfin pu relâcher la « pression ». Je considérais que l’objectif avait été atteint et je pouvais arrêter si je le souhaitais.
Cependant, le plus dur était passé et je n’avais plus envie de renoncer après autant d’engagement. Supprimer le nuisible m’a donc permis de regagner ma motivation pour la dernière ligne droite.
Apprécier ses progrès
Chaque semaine, je surlignais les films déjà vus. Visualiser ses progrès offre un plaisir non négligeable. De manière générale, je me suis souvent rendue compte que j’avançais pour progresser et moins pour l’activité elle-même.
Rendre des comptes
Personnellement, l’engagement n’est pas ce qui me motive le plus. Néanmoins, je faisais régulièrement le point sur cet objectif avec mes abonné.e.s.
Je crois que ça ne m’aurait pas dérangée plus que ça d’expliquer que je renonçais. Cependant, c’est toujours utile comme stratégie et je sous-estime peut-être sa portée. Je pensais surtout à motiver les lecteurs à suivre leurs propres objectifs en suivant mon évolution.
Célébrer sa réussite
Pour atteindre cet objectif, je n’ai pas eu besoin de récompense ni même d’apprécier ma réussite. L’amusement et l’enrichissement personnel offerts par l’objectif lui-même constituaient ma motivation.
Dans d’autre cas, il est possible de préparer une récompense matérielle ou non. Cela se prête notamment aux objectifs ponctuels comme celui-ci.
En revanche, pour les habitudes, mieux vaut privilégier l’objectif comme récompense. Autrement, on risque d’agir pour celle-ci et de se démotiver une fois qu’on l’a obtenue.
Et vous, quel(s) objectif(s) avez-vous atteint dernièrement ? Comment vous y êtes-vous pris ?
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